Faut-il s’inquiéter du nouveau variant de la variole du singe ?
Après le Covid-19, le Mpox 2024 ? L’accélération des messages de prévention est épidémique. Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenchait son niveau d’alerte le plus élevé au niveau international. Jeudi, l’Agence suédoise de santé publique a annoncé qu’une personne vivant dans la région de Stockholm avait été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, plus contagieux et dangereux, une première hors d’Afrique.
Vendredi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a prévenu les pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen. Ils doivent se préparer à une hausse des cas de mpox, pour monkeypox, variole du singe, après des premiers cas hors Afrique détectés en Suède et au Pakistan. La probabilité d’infection pour les personnes en provenance d’Europe se rendant dans les zones touchées, et qui ont des contacts étroits avec les communautés touchées « est élevée », a averti l’ECDC dans son communiqué.
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Un nouveau variant plus mortel
Infection virale qui se transmet au contact d’un rongeur avec un être humain ou par des matériaux contaminés, par l’intermédiaire d’une lésion cutanée, par les voies respiratoires ou les muqueuses, indique le Vidal, le mpox a une durée d’incubation de 7 à 14 jours. Le patient est contagieux pendant toutes les phases cliniques qui passent des fièvres suivies d’une phase d’éruption cutanée (1 à 3 jours aprè...