Faut-il dire "rouvrir" ou "réouvrir" ?
Rouvrir ou réouvrir ? Les dictionnaires de référence ne sont pas d’accord. Du point de vue du Petit Robert, c’est rouvrir. Le site Internet du Larousse propose réouvrir, en précisant que rouvrir est préférable "dans l’expression soignée" et à l’écrit. Que dit l’Académie française ? Rouvrir. Le préfixe r- s’utilise avec de multiples verbes qui commencent par une voyelle, comme raffermir, rendormir. Mais, si on regarde l’étymologie, au Moyen Âge, on écrivait "re" et le "e" était muet. Ainsi, on écrivait notamment "reouvrir", qui se disait rouvrir. Plus tard, ce re muet s’écrit r devant des verbes comme rouvrir ou rassurer. Quelque chose peut rouvrir. Exemple : le magasin rouvre dans deux jours. On peut rouvrir quelque chose. Exemple : cette conversation rouvre une blessure. On peut aussi dire "se rouvrir" : la plaie s’est rouverte.
Pour l’idée de retour, répétition ou recommencement, le préfixe re- est ajouté à un grand nombre de verbes, mais il existe plusieurs versions. "Re" s’utilise devant les mots commençant par une consonne ou un h aspiré, par exemple, retourner et rehausser. Ré- s’utilise devant un verbe commençant par une voyelle ou un h muet, par exemple, réapprovisionner et réhabiliter. Et si r- est une option avec certains de ces verbes, comme rouvert ou réouvert, ce n’est pas possible la plupart du temps (comme pour réapparaître). Mais revenons à nos moutons : rouvrir est la forme classique et, pour de nombreux linguistes, on dit rouvert plutôt que réouvert, en dépit (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Doit-on dire "un espèce de" ou "une espèce de" ?
Doit-on dire "intéressé pour", "intéressé de" ou "intéressé par" ?
Doit-on dire "c'est moi qui l'ai fait" ou "c'est moi qui l'a fait" ?
Que faut-il écrire entre "en tout cas" et "en tous cas" ?
Quand doit-on écrire "fois", "foie" ou "foi" ?