"Il faut de la clarté": Mathilde Panot réfute une "purge" au sein de La France insoumise
La France insoumise resserre ses rangs, et perd des députés. Après le second tour des législatives où la gauche est sortie en tête, des figures du parti comme François Ruffin et Clémentine Autain réaffirment qu'ils ne siégeront plus avec leurs anciens collègues insoumis.
La faute à la "purge" opérée, selon eux, par le parti de Jean-Luc Mélenchon pour écarter des investitures certains députés trop critiques, comme Alexis Corbière, Raquel Garrido ou encore Danielle Simonnet.
Réfutant le terme de "purge" sur BFMTV-RMC, la députée LFI Mathilde Panot assume ce mardi 9 juillet le choix ne pas avoir réinvesti certains députés sortants.
"Lorsque vous avez des personnes qui ne souhaitent pas sièger dans votre groupe, qui sont dans nos meilleures circonscriptions de France (...), je crois qu'il est normal pour un mouvement politique d'investir des gens qui siégerons dans le groupe politique", a-t-elle justifié.
"Il faut de la clarté"
Selon la cheffe de file des députés Insoumis, réélue dans le Val-de-Marne, "il n'y a aucun problème d'aller siéger avec d'autres groupes politiques mais il faut de clarté pour les électeurs et les électrices".
Parmi les députés sortants qui n'ont pas été réinvestis par LFI, Alexis Corbière à Montreuil, Hendrik Davi à Marseille et Danielle Simonnet à Paris ont malgré tout été réélus dimanche 7 juillet. Raquel Garrido, à Drancy, s'est elle désistée dans l'entre-deux-tours.
Pourtant bien investie par LFI, Clémentine Autain a déclaré sur BFMTV qu'elle siégera dans un autre groupe que celui de LFI. "Quand Jean-Luc Mélenchon est intervenu sur TF1, il a parlé de 19 députés réélus au premier tour pour la France Insoumise. Il y en a eu, si on me compte, 20 (...) J'ai bien compris que je fais plus partie du groupe", a-t-elle remarqué dimanche.
Le lendemain, toujours sur notre antenne, la députée de Seine-Saint-Denis a exprimé son souhait d'"appartenir à un nouveau groupe politique" défendant le programme du Nouveau Front populaire.