Publicité

Fausses adhésions en pagaille au Parti radical

Rama Yade, en octobre 2012 à Paris.

Les soutiens de Rama Yade ont constaté un doublement du nombre d'adhésions en moins de deux mois, à la veille de l'élection du nouveau président du parti, qui se jouera entre Laurent Hénart et... Rama Yade.

Rama Yade en est tombée de sa chaise. L’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, qui brigue aujourd’hui la succession de Jean-Louis Borloo à la tête du Parti radical valoisien face à Laurent Hénart, le tout nouveau maire de Nancy, a été éberluée à la lecture des fichiers des adhérents du plus vieux parti de France. L’affaire a été révélée par le Canard enchaîné mercredi. A l’approche de l’élection du nouveau président du parti, un flot d’adhésions pour le moins suspectes serait venu grossir les effectifs de cette formation politique, une des principales composantes de l’UDI, afin d’assurer à Laurent Hénart une victoire sans indécision.

Selon l’hebdomadaire satirique, près de 3 000 nouveaux militants auraient ainsi rejoint le parti en moins de deux mois pour le faire passer d’environ 10 000 à exactement 13 098 adhérents. Sauf que le parti radical, gardien de la laïcité à la française, multiplie ses adhérents plus vite que les pains et les poissons par Jésus sur les bords du lac de Tibériade. Après vérification, la concurrente de Laurent Hénart s’est aperçue que le fichier initial des adhésions ne comportait pas plus de 7 000 noms, dont 10 à 12% d’adhésions sujettes à caution répertoriés par l’équipe de campagne de Rama Yade dans un premier temps.

Au final, les troupes du Parti radical ont donc été multipliées par deux en moins de deux mois. D’où le sursaut de Rama Yade quand elle a eu enfin le fichier à sa disposition le 10 juin. A six jours de l’ouverture du vote. Parmi ces nouveaux convertis aux vertus du radicalisme figurent quelques centenaires, des mineurs de moins de 16 ans, jusqu’à des nourrissons. Sans parler d’une quinzaine de personnes habitant toutes à la même adresse…

Adhésions à plusieurs, cotisations non réglées...

Parmi les principales (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Propriétaire de son QG? L'UMP ne sait plus où elle habite
De Rugy (EE-LV) : «Mélenchon ressort le même prêchi-prêcha»
«Fournée» : la patronne du FN dans le Bas-Rhin démissionne
Comment la stratégie de dédiabolisation du FN prend l'eau
Le Parti de gauche dit oui à Cosse, non à Bayrou