Fausse couche : vers un arrêt maladie sans jour de carence dès 2024
Partout dans le monde, 23 millions de fausses couches se produisent chaque année, cela représente environ 15 % du total des grossesses, selon une étude publiée en mai 2021. L'interruption involontaire de la grossesse peut être vécue très douloureusement par les femmes, quel que soit le stade où elles perdent le fœtus.
Pour proposer un meilleur accompagnement à ces femmes, les députés français ont voté dans la nuit du 8 au 9 mars une proposition de loi pour améliorer leur prise en charge, en proposant notamment un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence.
Cette "levée de la carence interviendra dès que possible et au plus tard" le 1er janvier 2024, a indiqué François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention.
Certains députés auraient souhaité que des mesures plus spécifiques soient adoptées, comme la mise en place d'un congé de trois jours dédié aux femmes salariées ayant subi un arrêt de grossesse involontaire, en parallèle de l'arrêt maladie. Pour le ministre de la Santé, ce dernier "permet de garantir la confidentialité", notamment par rapport à l'employeur, contrairement au congé qui doit être validé par l'entreprise.
Adopté en première lecture dans la nuit, il a été proposé par la députée MoDem Sandrine Josso, et doit maintenant être examiné par les sénateurs.
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