Faure dénonce les "caprices" du président après la décision sur le 49.3

Le chef du Parti socialiste Olivier Faure a dénoncé jeudi "les caprices" du président, après la décision d'Emmanuel Macron de recourir à l'article 49.3 pour faire passer sa réforme très controversée des retraites sans vote à l'Assemblée.

"L’Elysée n’est pas un parc pour abriter les caprices du président", a tweeté Olivier Faure. "Quand un président n’a pas de majorité dans le pays, pas de majorité à l’Assemblée nationale, il doit retirer son projet", a-t-il ajouté.

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a de son côté dénoncé "le coup de force permanent". "Le peuple est contre eux. Dégageons-les", a-t-il plaidé.

Pour le chef des communistes Fabien Roussel, "cette réforme va être illégitime", a-t-il dit à la presse. "Il nous reste un outil, le Référendum d'initiative partagée (recours à l'initiative de parlementaires et de citoyens, ndlr). Dans ce cas, nous avons une belle campagne devant nous et pendant ce temps-là la réforme sera suspendue. Le parlement aura été jusqu’au bout bafoué, humilié".

"On ne va pas s'arrêter là", a abondé sur Twitter la secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier, soulignant que "dans la rue, le 49.3, ça n'existe pas". "Le choix d’Emmanuel Macron de recourir au 49.3 est lourd de sens et illustre son mépris, son échec et sa brutalité", a-t-elle ajouté.

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