Il faudrait “tout revoir d’égal à égal” : entre Alger et Paris, le torchon est quasi calciné

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, à Nantes, en France, le 10 janvier 2025.

Boualem Sansal, qui, dans ses élucubrations, a cédé une bonne partie de notre territoire au voisin de l’Ouest [lors d’un entretien accordé au site identitaire français Frontières, l’écrivain franco-algérien avait repris la position du Maroc selon laquelle le territoire du royaume aurait été tronqué sous la colonisation française au profit de l’Algérie], a été envoyé en éclaireur pour sonder la détermination de l’État algérien à défendre ses frontières. L’occasion a été propice pour tout le peuple de signifier son attachement indéfectible à l’étendue de la souveraineté nationale sur l’infime pan de son vaste territoire.

À travers ses institutions officielles et ses partis politiques, le citoyen a ainsi apporté une réponse cinglante aux visées d’une certaine France encore nostalgique. Emmanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance de son pays, croit “sauver sa peau” [selon cet édito d’El-Watan] en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays.

Il n’a pas hésité à employer des mots immatures, qui déshonorent la stature d’un vrai président. Dans cette cavale française, il se trouve qu’un Boualem en cache un autre. Après Sansal, l’écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l’influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays.

Vision unilatérale

Dans sa vaine et énième tentative, l’actuel ministre de l’Intérieur [Bruno Retailleau], fort connu par l’empathie qu’il voue à l’immigration, a ignoré toutes les lois démocratiques en se substituant aux instances judiciaires et exécutives de son propre pays. Il est à préciser que dans le cas de l’influenceur, la justice française n’a pas encore examiné l’affaire, puisque celle-ci est programmée au 24 janvier courant. Bruno Retailleau, en espérant incarner, tout seul, la ligne dure de la politique contre les étrangers, s’entremêle dans les missions et les prérogatives de son propre gouvernement.

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Dans pareilles circonstances, la réponse d’Alger ne s’est pas fait attendre, tant s’en faut. L’expulsé a été reconduit dans l’avion qui l’a ramené. La réaction de notre pays n’a pas manqué de “stupéfier” aussi bien le ministre de l’Intérieur que celui des Affaires étrangères [Jean-Noël Barrot].

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