La Fashion Week n’est pas terminée, mais on tient déjà une prochaine tendance
MODE - Un sac Paco Rabanne en or d’une valeur d’un appartement parisien, des pantalons fuseaux et une armée de « mini » Yves Saint-Laurent… Comme à chaque saison, la Fashion Week, qui se tient dans la capitale jusqu’au 1er octobre, distille son lot d’exubérances, très certainement annonciatrices des prochaines tendances.
Parmi elles : les maxi-lunettes de soleil. Comme celles aperçues sur le nez de Juliette Binoche en marge du défilé de la marque suédoise Acne Studios ci-dessus (oui, c’est bien elle), elles sont futuristes et ultra-couvrantes chez Courrèges.
Exit Keanu Reeves et les mini-solaires à la Matrix. Et bonjour l’inspiration Tom Cruise dans Top Gun. Chez Loewe, on revisite un classique : la paire d’Aviator en format XXL à l’envers. Plus classique, le modèle Saint Laurent mise là aussi sur des verres grand format. Ils sont tenus par une monture en aluminium minimaliste et chic.
La tendance n’est pas nouvelle, elle a déjà été amorcée par plusieurs people, comme Beyoncé et Shakira ces derniers mois ou Jennifer Lopez plus récemment. Elle confirme toutefois l’élan donné par les collections printemps-été 2025 dévoilées sur les podiums de la dernière semaine de la mode à Milan, en ce mois de septembre. Chez Prada, on leur prête l’apparence de masques de super héroïnes, effet mouche assuré. Rondes et rétro chez Armani, elles sont sportives chez Ferrari.
Pour « voir et être vu »
Comme l’expliquent Céline Cabourg et Mathilde Berthier dans leur livre Claquette-chaussette et corset : 60 objets qui font la mode, les solaires ont de tout temps parlé de « jeu d’image, de pouvoir et d’appartenance ».
Sur les pistes de ski, au volant de sa voiture façon vedette de cinéma des sixties et même en politique… Le souvenir des Ray-Ban de Nicolas Sarkozy ou des verres fumés d’Eva Joly le rappelle : les lunettes de soleil sont un accessoire mode qui dit beaucoup de notre lifestyle, ou de celui qu’on veut transmettre aux autres. C’est l’objet ultime « pour voir et pour être vu », notent les deux autrices. Maxime à laquelle les maxi-solaires ne dérogent vraiment pas.
À voir également sur Le HuffPost :