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Fantasmes sexuels : est-ce normal ?

Les sexologues sont unanimes : il n'y a rien de mal à fantasmer. Au contraire, laisser son esprit vagabonder permet souvent de réveiller sa libido et de pimenter sa vie de couple. Mais comment différencier un fantasme aussi bizarre ou violent soit-il d'une déviance ? Une étude canadienne parue dans le Journal of Sexual Medicine fait le point. Positions, fréquence, lieux, chacun a ses préférences en matière de sexe. Idem pour les fantasmes : certains en ont beaucoup, d'autres pas du tout, certains préfèrent les garder pour eux, d'autres ont envie de les expérimenter. L'essentiel ? Y trouver son compte. Une question revient toutefois régulièrement dans les consultations de sexologie : mon fantasme est-il normal ou fait-il de moi une personne déviante ? « Cliniquement, la frontière est claire : un fantasme sexuel pathologique implique des partenaires non consentants, il induit une souffrance ou il est absolument nécessaire pour obtenir satisfaction », rappelle Christian Joyal, professeur titulaire au Département de psychologie de l'Université du Québec. Traduction : des fantasmes type zoophilie ou pédophilie (fréquence inférieure à 2,3%) sont déviants et nécessitent d'aller consulter. Ne pas parvenir à jouir sans s'imaginer systématiquement en train de se faire violenter mérite aussi d'en parler avec un spécialiste. A l'inverse, des fantasmes ponctuels de sadomasochisme par exemple ne sont pas inquiétants : ces représentations mentales contrôlées et dirigées n'ont absolument rien à voir avec la réalité d'une agression sexuelle.

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