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Le calvaire de Fanny Thiel, victime de violences conjugales : "Partir ou rester, on est condamnées à mourir. C’est une torture permanente"

À l ‘occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Fanny Thiel s’est confiée à Elsa Wolinski. Victime de violences conjugales pendant trois ans, Fanny a pris la fuite avec son bébé. Mais pour elle, le calvaire n’était pas fini : fort de son "autorité parental", son agresseur s’est servi de la justice pour continuer à contrôler sa vie. Au micro de Yahoo, elle évoque les promesses non tenues de l’État et l’enfer d’une justice …. Pire : elle raconte l’aveu terrible de sa fille, qui du haut de ses 3 ans, a avoué, avec ses mots à elle, ses mots d'efant, des mots glaçants, avoir été sodomisée par son père. Une plainte classée sans suite pour "infraction pas suffisamment caractérisée" et "fantasme". Scandalisée, Fanny raconte l’innocence arrachée, la parole niée, et la spirale infernale des juges, des psychologues, des éducateurs.