Fake news transphobe contre Brigitte Macron : deux femmes condamnées pour diffamation publique

Natacha Rey et Amandine Roy étaient jugées pour avoir diffusé de fausses informations sur le fait que Brigitte Macron soit née homme.

JUSTICE - Elles sont à l’origine d’une fake news tenace. Jugées pour avoir diffusé de fausses informations selon lesquelles Brigitte Macron serait née homme, deux femmes connues sous les pseudonymes d’Amandine Roy et de Natacha Rey ont été condamnées, ce jeudi 12 septembre, pour diffamation.

Les deux femmes, respectivement « journaliste indépendante » et « médium », ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis. Elles devront en sus verser un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s’était tenu en juin dernier.

La fausse information visant la première dame est régulièrement relayée sur les réseaux sociaux ces dernières années : elle assure que Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe. Cette fake news a notamment été reprise aux États-Unis, notamment chez des proches de Donald Trump.

Cela après, notamment, qu’Amandine Roy et Natacha Rey ont mis en ligne une longue « interview » de plus de quatre heures où la première, la « médium » donc, interrogeait sur sa chaîne YouTube la « journaliste indépendante autodidacte » sur la découverte de cette « tromperie », « escroquerie », de ce « mensonge d’État ». Une vidéo dans laquelle les deux femmes diffusaient des photos de Brigitte Macron et de sa famille, évoquaient des interventions chirurgicales qu’elle aurait subies, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants et donnaient des informations personnelles sur son frère.

Brigitte Macron avait porté plainte pour diffamation publique avec constitution de partie civile le 31 janvier 2022, conduisant à un renvoi (quasi-automatique en droit de la presse) des deux femmes devant le tribunal correctionnel. Le chef de l’État Emmanuel Macron, lui, avait fini par prendre la parole pour balayer ces rumeurs infondées, fustigeant des « scénarios montés » par des « fadas ».

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