« On fait passer ce policier pour un bourreau » : Sébastien Chenu défend le policier qui a tiré sur Nahel
Depuis la mort de Nahel en juin dernier, le Rassemblement national a toujours clamé « la présomption d’innocence » du policier auteur du tir mortel. Plus de quatre mois après, la position des élus du parti d’extrême droite reste toujours la même. En témoigne la défense apportée à Florian M., l’agent de 38 ans, par Sébastien Chenu. Ce dimanche, sur BFMTV, le porte-parole du RN a estimé qu’ « on (faisait) passer ce policier pour un bourreau qui a assassiné un jeune ».
Ce mercredi, Florian M. a été remis en liberté après plus de quatre mois de détention de provisoire. En cause, le décès de Nahel, le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine), lors d’un contrôle routier. Sa mort avait déclenché une vague de révoltes urbaines dans plusieurs villes de France. Soupçonné d’être l’auteur du coup de feu mortel, le policier a été mis en examen pour meurtre. Il est désormais placé sous contrôle judiciaire.
Un rassemblement à Nanterre
Pour Sébastien Chenu, « l’émotion d’une mère » est « compr(éhensible) ». Mais, selon lui, la durée de la détention provisoire du policier « était particulièrement lourde ». Une peine qu’il a dit « regrett(er) ». « Il a une présomption d’innocence, j’aimerais qu’elle soit respectée », a martelé le vice-président du RN, alors que le policier a l’interdiction d’échanger avec les témoins et les parties civiles, ainsi que de se rendre à Nanterre.
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