Et si on faisait enfin la peau à l’inégalité salariale ?

Quarante-six ans après l’inscription dans la loi de l’égalité de salaires entre les hommes et les femmes, l’écart moyen s’élève toujours en France à 25,7% tous temps de travail confondus, et à 9% à poste équivalent. Pourtant, des solutions existent. Ne reste qu’à les appliquer.

Du fric, du fric, du fric. Pas des promos, du fric. C’est ce que vont, une fois de plus, réclamer des milliers de Françaises (et qui sait, de Français ?) en cette journée internationale des droits des femmes. Ce grand raout, fixé le 8 mars par l’ONU en 1977, est l’occasion de mettre en lumière les nombreuses inégalités et violences dont les femmes font l’objet, de dénoncer les stéréotypes sexistes… mais surtout, d’insister sur le nerf de la guerre : les inégalités salariales. Ainsi, comme l’année dernière, le Collectif «8 mars 15 h 40» (qui fédère des associations féministes comme le Collectif national pour les droits des femmes, le Planning familial, Osez le féminisme ainsi que Solidaires, la CGT ou encore l’Unef) appelle à la mobilisation dans tout le pays. Grève pour celles et ceux qui le peuvent, rassemblements et manifestations (à Paris, place de la République), port de brassards symboliques, insurrection sur les réseaux sociaux… Le mot d’ordre est clair : il est grand temps de faire la peau à cette différence de traitement pécuniaire. Mais pourquoi à 15 h 40 ? «C’est l’heure à laquelle les femmes cessent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard», explique le collectif. Soit une journée débutée à 9 heures et qui s’achève à 17 heures, avec une heure de pause déjeuner. Pour arriver à ce constat, le collectif se fonde sur l’écart salarial moyen, qui s’élève en France à 25,7 %, tous temps de travail confondus, et à 9 % à poste équivalent, selon le ministère du Travail. Une situation qualifiée «d’inadmissible» par la ministre, Muriel Pénicaud. «Il est temps qu’en matière d’égalité, l’Etat devienne un moteur, une locomotive», renchérit Marlène Schiappa, la secrétaire (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Pour les femmes
deux prix
Injustifiable
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