On faisait comment avant Tinder pour faire des rencontres amoureuses ?
"J‘ai tout à l’heure 25 ans, Monsieur, je ne suis pas jolie, cependant je ne suis pas mal. J’ai de la taille, de la fraîcheur, de beaux cheveux et pas trop d’embonpoint. Quant au moral, je suis douce comme un mouton." Cette lettre d’une jeune femme "riche", recluse "au fond d’un cloître" depuis la mort de son père, est publiée le 3 mars 1791 dans Le Courrier de l’hymen, rapporte l’historienne Claire-Lise Gaillard dans Pas sérieux s’abstenir, Histoire du marché de la rencontre. XIXe-XXe siècles (éd. CNRS). Ce bihebdomadaire, avec son concurrent L’Indicateur des mariages fondé en 1790, est l’un des premiers à diffuser chaque semaine des offres d'unions. Ces journaux vont disparaître quelques années plus tard... pour mieux renaître de leurs cendres au XIXe siècle.
Le recours à des intermédiaires n’est pas nouveau, précise Claire-Lise Gaillard. Il s’inscrit dans la "longue histoire des entremetteurs et entremetteuses", des femmes le plus souvent. Dans l’Antiquité romaine, des pièces de théâtre associent ce métier à celui de lena, féminin de leno (marchand d’esclaves) ; il désigne surtout une proxénète… Moins sulfureuses sont les "intermédiaires de noces" de l'Ancien Régime. En Bretagne, les couturières, réputées douées pour recueillir les confidences des jeunes filles, font office d’ambassadrices discrètes. Dans des familles de laboureurs, les intéressés se rencontrent autour d’une poêle sur le feu. Pour faire comprendre que la demande en mariage est acceptée, on fait une omelette (...)
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