Faillite de la Silicon Valley Bank : une panique dopée aux réseaux sociaux
La chute ultra-rapide de la Silicon Valley Bank, vendredi, et la réaction tout aussi rapide des autorités pour limiter la casse ce week-end montre à quel point la vitesse d'échange et de transmission des informations a modifié le monde bancaire, notamment dans la Tech. Éclairage sur une crise virale, aux racines plus profondes que quelques tweets, mais qui s’est propagée à la vitesse du clic.
"Pour les start-up, tous les chemins mènent à la Silicon Valley Bank", assurait un entrepreneur américain au Wall Street Journal. Depuis vendredi 10 mars et le retentissant effondrement de cette banque californienne, les chemins semblent dorénavant mener droit dans le mur. De quoi jeter une ombre des plus menaçantes sur le poumon américain de la nouvelle économie.
Mais les autorités de régulation - la Réserve fédérale, le département du Trésor et l'Agence de garantie des dépôts (FDIC) - ont décidé de voler au secours des déposants. Ils ont annoncé, dimanche 12 mars, une garantie fédérale pour les quelque 175 milliards de dollars gardés dans les coffres de la Silicon Valley Bank pour le compte de milliers de start-up et d’investisseurs.
Un tweet et ça repart
En 48 heures, la finance américaine a connu une succession de retournements de situation sans précédent. Un TGV émotionnel pour banquiers et boursicoteurs qui rappellent les heures les plus sombres du début de la crise de 2008.
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