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Facebook jure que Messenger n’est pas une vraie application

À partir du 6 mars 2024, une nouvelle loi européenne contraindra les services comme Messenger et WhatsApp à fonctionner entre eux, pour que les utilisateurs n’aient pas à installer plusieurs applications sur leurs smartphones. L’obligation ne plaît pas au groupe Meta, qui souhaite retirer Messenger de la liste.

En tant que service utilisé par plus de 45 millions de personnes en Europe, Facebook Messenger est considéré par l’Union européenne comme un « contrôleur d’accès ». Un qualificatif qui en fait une des cibles du Digital Markets Act, la future loi européenne qui s’apprête à transformer Internet en Europe. L’UE compte interdire l’installation d’applications par défaut, veut rendre les messageries interopérables et s’apprête à interdire les monopoles sur les magasins d’applications. Tant de changements qui font peur aux géants de la tech, comme Apple qui tente de lutter pour sauver iMessage et l’App Store.

Chez Meta, cinq services sont considérés comme des contrôleurs d’accès. Facebook bien sûr, mais aussi Instagram, WhatsApp, Messenger et Marketplace. Alors que la loi s’apprête à entrer en vigueur en mars 2024, le groupe Meta a décidé de faire appel à la justice. S’il reconnaît que Facebook, WhatsApp et Instagram sont bien concernés par la loi, le groupe Meta réfute les désignations de Messenger et son Marketplace. Pourquoi ? Parce qu’il affirme qu’il s’agit de fonctions de Facebook, pas de services indépendants.

DMA gatekeeper
DMA gatekeeper

La liste des 22 services « gatekeepers » de l’Union européenne.

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Crédits photos de l'image de une : Source : Nino Barbey pour Numerama