Facebook empêtré dans une polémique, Zuckerberg monte au créneau

Le patron de Facebook Mark Zuckerberg durant son intervention à VivaTech, à Paris, le 24 mai 2018.

Une enquête du «New York Times» accuse le réseau social d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs. Cette dernière aurait été destinée à détourner l’attention de sa gestion désastreuse de l’affaire de l’ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016.

Mark Zuckerberg s’est vu forcer jeudi de monter au créneau pour défendre Facebook, empêtré dans une nouvelle polémique déclenchée par une enquête du New York Times qui accuse le premier réseau social au monde d’avoir orchestré une campagne de dénigrement contre ses détracteurs, y compris le milliardaire philanthrope George Soros (l’une des bêtes noires des leaders populistes dans le monde, qui a été pris pour cible par le président américain Donald Trump lui-même). Jeudi après-midi Mark Zuckerberg a participé à une conférence téléphonique avec des journalistes, qui devait porter sur les efforts du réseau social pour protéger ses 2,27 milliards d’utilisateurs de contenus haineux ou violents.

En temps normal, le sujet aurait passionné mais le fondateur de Facebook s’est vu forcé de répondre avant tout aux accusations de manipulation, autour d’une campagne qui aurait été destinée à détourner l’attention de sa gestion désastreuse de l’affaire de l’ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016. Les dénégations publiées par le réseau social au milieu de la nuit n’avaient pas suffi à convaincre. En premier lieu la George Soros Open Society Foundation, qui a publié une lettre au ton cinglant et exigé que Facebook lance une enquête indépendante pour faire toute la lumière sur cette affaire. «Nous enjoignons à Facebook d’arrêter d’utiliser les méthodes inspirées par celles des ennemis de la démocratie à travers le monde», écrit Patrick Gaspard, le président de la fondation.

Le long exposé du New York Times publié mercredi soir retrace les multiples scandales et polémiques qui ont terni l’image du réseau fondé en 2004 par Mark Zuckerberg et ne contient pas de révélations fracassantes. (...)

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