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Face aux parlementaires LR, Sarkozy manie la brosse à reluire et promet le retour du cumul

Pour Nicolas Sarkozy, un public de parlementaires n’est pas conquis d’emblée comme un parterre de militants. Beaucoup d’entre eux sont d’ores et déjà engagés derrière d’autres candidats à la primaire, notamment Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire. Jeudi, à Reims, le président du parti Les Républicains (LR), qui clôturait la journée de travaux des députés et des sénateurs, n’a pas ménagé sa peine pour les séduire.

Il a notamment promis de revenir sur l’interdiction du cumul des mandats, qui entre en vigueur en 2017. «Qui veut faire croire que quelqu’un qui n’a rien à dire avec deux mandats trouvera soudain l’inspiration avec un seul mandat ?» a-t-il lancé, refusant des «assemblées de parlementaires hors sol, n’ayant aucun mandat local pour les maintenir dans la réalité». Applaudissements garantis auprès des très nombreux sénateurs et députés-maires qui travaillent ensemble à une proposition de loi pour rétablir le cumul. Et une pierre dans le jardin de Bruno Le Maire, qui a fait du non-cumul l’un de ses chevaux de bataille. «Ceux qui sont députés et maires n’ont pas volé leurs mandats», flatte-t-il encore.

Nicolas Sarkozy brosse les élus dans le sens du poil en prônant la suppression du «principe de précaution», qu’il souhaite remplacer par «un principe de responsabilité». Prenant comme modèle l’indépendance énergétique à laquelle ont accédé les Etats-Unis grâce au gaz de schiste, il a plaidé pour que la France aille «plus loin dans les expérimentations». Au troisième rang, une autre candidate à la primaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, a senti le vent du boulet, elle qui fit inscrire, sous Jacques Chirac, le principe de précaution dans la Constitution. «Je ne suis pas du tout d’accord», confie-t-elle juste après.

Puis vint le tour de François Fillon (reparti à Paris pour préparer son passage télé face à Manuel Valls) d’avoir les oreilles qui sifflent. Lors de la promotion de son livre Faire, l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy a dit son regret que la (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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