Publicité

Face aux juges, Hollande prend le contre-pied de Sarkozy

18 01 13 François Hollande à la Cour de cassation

François Hollande ne s’est pas privé, ce matin devant les hauts magistrats de la cour de cassation, de tacler à deux reprises, sans le nommer, Nicolas Sarkozy. A l’occasion de la rentrée solennelle de la plus haute juridiction, le président de la République a laissé entendre que son prédécesseur avait en quelque sorte mis la charrue avant les bœufs en réduisant le nombre des tribunaux avant même de mesurer les besoins "de nos concitoyens".

Insistant sur la "priorité" que constitue la "justice de proximité" - cette "justice de l’aide sociale, du handicap, des pensions, des allocations familiales" -, le chef de l’Etat a souligné que "notre organisation judiciaire aurait dû être préalable à la réforme de la carte judiciaire", pour "régler une difficulté familiale, le paiement d’un loyer ou le placement d’un parent âgé sous un régime de protection".

Priorité à "la justice de tous les jours"

Il en a alors profité pour annoncer l’instauration d’une "juridiction de première instance" regroupant "tous les contentieux du quotidien", à savoir les litiges liés à la consommation, au crédit, au logement à la dépendance "mais aussi et surtout" à la famille. Ce sont ainsi quelques 250.000 personnes, qui font chaque année appel à "la justice de tous les jours".

Devant un parterre de hauts magistrats en cols d’hermine sur robe rouge, François Hollande a exprimé sa "volonté" de rétablir la "confiance" avec un corps particulièrement malmené sous le précédent quinquennat et de faire en sorte que "les pouvoirs ne soient pas dressés les uns contre les autres : l’exécutif, le législatif, le (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Face aux juges, Hollande prend le contre-pied de Sarkozy
Justice des mineurs : une réforme "au cours de l'année 2013"