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Face à la tempête, les supporteurs de l’OM soutiennent Pablo Longoria

Dans l'ensemble, les fans marseillais soutiennent la présidence du club olympien, en pleine tourmente face aux responsables de groupes de supporteurs.  - Credit:CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Dans l'ensemble, les fans marseillais soutiennent la présidence du club olympien, en pleine tourmente face aux responsables de groupes de supporteurs. - Credit:CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Ce n'est pas qu'il est énervé, « Titi », c'est juste qu'il « marronne ». En marseillais, « marronner », c'est grommeler, bouder, râler à bas bruit. Un paradoxe tant le bas bruit est une incongruité ici, surtout s'il s'agit de l'OM. Alors que l'équipe ouvre ce soir son bal européen, dirigée au débotté par un de ses anciens joueurs emblématiques, « Pancho » Abardonado, le club traverse une crise dont il a le secret. « Tu joues l'Europe, tu ne perds pas un match et ils te mettent le feu », s'insurge « Titi », le balai posé dans un caniveau face au stade Vélodrome. « Je ne dis pas que Marcelino, c'était Guardiola. Mais c'est n'importe quoi. Tu sais quoi, je n'en peux plus d'eux. »

Le supporteur, abonné depuis plus de vingt ans en virage sud, en a connu des crises. « Mais celle-là, elle est belle. C'est comme si tu roules au soleil, ligne droite, tranquille, et que tu te retournes. Comme ça. » Il retourne la paume de la main, la cigarette tombe sur l'asphalte, violentée par la basket rageuse de Thierry.

« L'OM, c'est la raison d'être des gens »

Ce qui fait rigoler son « collègue » Souleymane. Veste jaune fluo sur le dos, les deux quinquas sont agents de nettoiement. Appuyé contre un feu rouge qui clignote, « Suley » fait dans la métaphore. « Sportivement, les voyants sont au vert. Longoria a monté une grosse équipe, les résultats vont venir, il faut un peu de temps. Mais ici, ce n'est pas l'Afrique, il n'y a le temps pour rien. Le club est magnifique, le stade, c [...] Lire la suite