Face «à la montée de la haine» envers les élus, les patrons des groupes politiques unis
- Oops !Une erreur est survenue.Veuillez réessayer plus tard.
- Richard FerrandHomme politique français
Tous les patrons des groupes politiques à l'Assemblée nationale sont arrivés ensemble mardi dans l'hémicycle derrière Richard Ferrand pour dénoncer à l'unisson la "montée de la haine" à l'encontre des élus.
Tous les patrons des groupes politiques à l'Assemblée nationale sont arrivés ensemble mardi dans l'hémicycle derrière Richard Ferrand pour dénoncer à l'unisson la "montée de la haine" à l'encontre des élus, sur fond de recrudescence des violences visant les députés en lien avec la politique sanitaire.
.@RichardFerrand et tous les présidents de groupe de l'Assemblée nationale se dirigent ensemble vers l'hémicycle, pour faire bloc contre les agressions envers les élus. #DirectAN#QAGpic.twitter.com/yxmgZ3FidD
— LCP (@LCP) January 11, 2022
"Ce sont les principes de la démocratie et de la République qui sont en cause", a lancé le président (LREM) de l'Assemblée au démarrage des questions au gouvernement. "Il est indispensable que tous les moyens de l'Etat soient mobilisés pour assurer la sécurité de tous les candidats (à la présidentielle) comme de l'ensemble des représentants de la Nation", a-t-il plaidé, deux jours après l'agression à son domicile du député de Saint-Pierre-et-Miquelon Stéphane Claireaux (LREM).
Lire aussi :Emmanuel Macron dénonce l'agression «inacceptable» du député Stéphane Claireaux
Richard Ferrand a été applaudi par tout l'hémicycle à l'issue de sa prise de parole. Le titulaire du perchoir doit faire un point mardi soir avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et son homologue de la Justice Eric Dupond-Moretti, sur le nombre de cas recensés et la réponse judiciaire apportée. Les neuf groupes politiques de l'Assemblée ont parallèlement co-signé une tribune publiée sur le site du Huffingtonpost pour "mettre fin à l’indifférence face à la montée de la haine".
"Le jour où la violence dominera le débat public, la République sera morte et notre démocratie en sera la première victime"
"Quand on en(...)