Face à Mercedes et Tesla, à quand une BMW électrique bonusée ?
BMW est à la traîne sur le segment de la voiture électrique, le constructeur se bornant à des véhicules très haut de gamme.
Comment peut-on être à la pointe de la mobilité urbaine avec des scooters électriques qui trustent les meilleures ventes en France depuis bientôt 10 ans et l’apparition du C Evolution en 2014, et être aussi discret sur 4 roues ? Comment avoir cru et défendu une vision si tôt d’un côté, et ne pas y croire de l’autre ? La stratégie de BMW est assez illisible.
Le constructeur allemand sait depuis longtemps que sa survie passerait par une ouverture « par le bas » de son catalogue, notamment grâce à l’arrivée de la Serie 1 en 2004. Le haut de gamme est un jeu à double tranchant, surtout en période de changement de paradigme technologique. À marche forcée, l’Europe et la France doivent passer à l’électrique, et l’absence d’une offre abordable dessert actuellement BMW.
Le « premier prix » est 10 000 euros au-dessus du seuil de déclenchement du bonus écologique… soit 15 000 euros de plus qu’une concurrente qui y aurait droit ! C’est l’exemple des Mercedes EQB et EQA ou des Tesla Model Y et Model 3 face au BMW iX1. Vendu à partir de 57 150 euros, il ne peut lutter face à des adversaires qui ont droit au bonus de 5000 euros.
Factuellement, difficile d’opposer une Tesla Model 3 remisée à 36 000 euros quand une BMW i4 à peu près équivalente est facturée 57 500 euros...