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Face à la crise, une ONG crée des cantines sociales dans la banlieue de Caracas

Dans la banlieue de Caracas, la crise accentue une pauvreté déjà omniprésente. Le manque de nourriture rend les jeunes populations de plus en plus vulnérables. Dans les foyers, les assiettes sont loin d’être pleines. Une situation alarmante que tente de combattre l’ONG « Feed solidarity ». Elle contribue à 85 cantines sociales dont 27 dans la capitale vénézuélienne. " Ce n’est pas la même alimentation qui leur est donnée ici. Ils ont, un repas quotidien avec toutes les protéines nécessaires au développement d’un enfant .", confie Francis Mendes, mère et bénévole. L’organisation fournit les denrées tandis-ce que des bénévoles, mamans pour la plupart, préparent et distribuent les déjeuners. 7500 enfants âgés de 2 à 12 ans y mangent ce qui est souvent leur seul repas complet de la journée. Une action aux bénéfices multiples. " Une partie de ce projet consiste à nourrir les enfants et constitue un moyen d’enseigner et de soutenir l’autonomisation des mères. Nous les avons donc beaucoup soutenues par la formation pour qu'elles se sentent responsabilisées et actrices du changement. ", explique Cláudia Astor, coordinatrice de la communication de « Feed solidarity ». Indignés par la situation dans leur pays, des Vénézuéliens expatriés financent l’opération par leurs dons tout comme des entreprises privées. Les enfants retrouvent des forces et le sourire. Ce dispositif prévoit un suivi médical et une campagne de dépistage.