Face à l’inflation, Bruno Le Maire annonce des centaines de baisses de prix dans les supermarchés
Les pâtes, la volaille, l’alimentation animale...verront leur prix chuter dès juillet a annoncé le ministre de l’Économie, notamment en raison de la baisse des coûts de production.
ÉCONOMIE - Les grands industriels de l’agroalimentaire se sont engagés auprès de Bercy à baisser en rayons, dès le mois de juillet, les prix de centaines de produits touchés par la flambée de l’inflation, a annoncé ce vendredi 9 juin le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
« Je dis aux Français que dès le mois de juillet, sur un certain nombre de références et de produits, les prix baisseront. Et nous le vérifierons, et nous sanctionnerons ceux qui ne jouent pas le jeu », a déclaré Bruno Le Maire sur BFM TV/RMC, soulignant que « c’est ce à quoi se sont engagés les industriels » lors d’une réunion jeudi à Bercy.
Parmi les produits concernés, Bruno Le Maire a cité l’alimentation animale, les pâtes, la volaille, les céréales ou encore les huiles, à savoir ceux dont « les prix sur les marchés de gros baissent ».
« J’attends maintenant que ça se voit dans les rayons »
« La volaille elle doit baisser parce que les coûts de production ont baissé. Sur le porc, sur le bœuf c’est différent, car les coûts de production restent élevés ». Pour le lait, il n’y aura pas de baisse de prix, précise Bruno Le Maire dans la vidéo ci-dessous, « car sinon ce sont les producteurs qui trinqueraient ».
Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) annonce une baisse des prix sur "plusieurs centaines de produits de consommation courante" https://t.co/in7oVuTUYf
— BFMTV (@BFMTV) Voir le tweet
« Quand les prix de gros baissent, (...) il faut parfois trois mois, quatre mois, cinq mois avant que le prix des produits concernés (...) baissent également », a-t-il expliqué. Les industriels ont dès accepté « une indexation anticipée » sans laquelle la baisse des prix de gros n’aurait été répercutée que « vers septembre, octobre, voire un peu plus tard ».
« Le ministre de l’Économie n’a pas une réglette entre les mains pour faire baisser ou monter les prix. En revanche, il a un pouvoir d’injonction vis-à-vis des distributeurs et des industriels pour leur dire de se rassembler, trouver des accords et faire baisser les prix. C’est ce à quoi nous sommes arrivés hier. J’attends maintenant que ça se voit dans les rayons », a encore promis Bruno Le Maire sur BFM.
La hausse des prix à la consommation s’est élevée à 5,1% en mai sur un an, mais celle des produits alimentaires atteint encore 14,1%. Les grands industriels de l’agroalimentaire, tels que Coca-Cola, L’Oréal, Mondelez ou Nestlé, se sont également engagés à rouvrir les négociations commerciales avec les supermarchés sur les contrats conclus pour 2023, selon le ministre.
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