Face à Kylian Mbappé, le PSG remporte une première victoire dans l’affaire des 55 millions d’euros de salaires

Kylian Mbappé face à Nasser Al-Khelaifi après la finale de Coupe de France Lyon-PSG, disputée au Stade Pierre Mauroy à Villeneuve-d’Ascq, le 25 mai 2024.
FRANCK FIFE / AFP Kylian Mbappé face à Nasser Al-Khelaifi après la finale de Coupe de France Lyon-PSG, disputée au Stade Pierre Mauroy à Villeneuve-d’Ascq, le 25 mai 2024.

FOOTBALL - C’est une première victoire pour le PSG, mais l’affaire est loin d’être terminée. La commission de discipline de la LFP a conclu mercredi 11 décembre à « l’irrecevabilité de la saisine formée » par Kylian Mbappé, qui demande au Paris Saint-Germain de lui payer 55 millions d’euros de salaires et primes. Le PSG ayant assigné la LFP devant le tribunal judiciaire de Paris, la saisine de la commission de discipline par le joueur actuel du Real Madrid n’est pas recevable, selon l’instance.

Comme Kylian Mbappé, ces coachs de foot ne veulent plus entendre parler de « projet Mbappé » pour les enfants

Une audience qui réunissait les deux parties s’est tenue mercredi en fin d’après-midi à la Ligue pour examiner le recours de la star pour « défaut de paiement de primes et salaires », alors que le PSG avait refusé de payer les 55 millions d’euros demandés par son ex-joueur malgré les injonctions de la commission juridique de la LFP (11 septembre) puis de la commission paritaire d’appel (25 octobre). C’est à la suite de ces deux décisions que le PSG a assigné la LFP devant le tribunal.

« Nous sommes très satisfaits que la commission de discipline ait décidé de ne pas sanctionner le Paris Saint-Germain comme le demandait le joueur », s’est réjoui un porte-parole du club. « En déclarant sa demande irrecevable, la commission de discipline met un terme à cette séquence qui n’a que trop duré ».

PUBLICITÉ

Avec cette décision de la Ligue, le PSG obtient que le litige l’opposant à son ex-joueur phare soit jugé devant une juridiction « comme le tribunal des prud’hommes », ce qu’il souhaitait, et « se tient prêt à exposer pleinement la situation devant le tribunal compétent », précise-t-il. Il réitère néanmoins « son espoir qu’une solution amiable puisse être trouvée afin que toutes les parties puissent enfin tourner la page ».

Un accord passé au cœur du mois d’août 2023

Le conflit trouve son origine dans le statut d’un accord passé au cœur du mois d’août 2023 entre l’attaquant et la direction du club parisien.

Le capitaine des Bleus était alors mis à l’écart du groupe pour avoir refusé de prolonger au PSG. Cette prolongation aurait garanti au club de toucher l’argent d’un transfert alors que Mbappé s’est finalement engagé libre cet été avec le Real Madrid.

Dans cet accord, le joueur s’engageait à renoncer à 55 millions de primes diverses s’il venait à partir libre en fin de saison. Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier, est contestée par le camp de la star, qui évoque un « accord occulte ».

PUBLICITÉ

Il demande le versement d’une somme de 55 millions d’euros qui comprend l’ultime tiers d’une prime à la signature (36 millions d’euros bruts) que le joueur était censé toucher en février, les trois derniers mois de salaire prévus dans son contrat (avril, mai, juin), ainsi qu’une prime d’éthique pendant ces trois mois.

À voir également sur Le HuffPost :

La Coupe du monde de football 2034 officiellement attribuée à l’Arabie saoudite, malgré les critiques

En Ligue des champions, Peter Schmeichel a interviewé son fils Kasper, gardien du Celtic Glasgow