Face à la concurrence, le TGV de la SNCF se prend pour un avion

Une classe affaires débarque dans certains TGV.
Une classe affaires débarque dans certains TGV.

Entre SNCF et Trenitalia, il n?y a pas photo en termes de nombre de dessertes Paris-Lyon. L?opérateur national français, qui bénéficiait jusqu?à maintenant d?un monopole, propose 24 allers et retours quotidiens, deux de plus qu?en 2019, la dernière année de référence pour les comparaisons? Trenitalia pourrait démarrer avec cinq fréquences d?ici à la fin de l?année. « Depuis l?ouverture de la ligne en 1981, le trafic a doublé et a dépassé le milliard de voyageurs en 40 ans », indique Alain Krakovitch, directeur de Voyages SNCF qui constate qu?« avec l?arrivée de la concurrence la part de gâteau augmente ». À l?exemple de Madrid-Barcelone où la filiale SNCF Ouigo Espagne a acquis 37 % de parts de marché d?un trafic global qui a crû de 17 %.

Sur Paris-Lyon, la SNCF se prépare à la concurrence en mettant en service d?ici à la fin de l?année uniquement des rames neuves, offrant 556 sièges contre 509 précédemment soit 10 % de plus. Le chiffre d?affaires augmente en proportion, mais en même temps le confort y gagne avec moins de places en carré au profit des rangées en duo. En toutes classes, chaque place dispose d?une prise USB et l?accès Internet (gratuit) est amélioré grâce à des contenus téléchargés en gare sur un disque dur, évitant l?accès spatial et sa lenteur.

Les services de la Business Première

Point d?orgue de la riposte de la SNCF, la création d?une Business première, une troisième classe supérieure en plus des premières et des deuxièmes classes classiqu [...] Lire la suite