Publicité

Fabien Roussel : «Le PCF n'est pas dans une culture de blocage et de bordelisation de l’Assemblée»

Le député du Nord et secrétaire national du PCF, détonne au milieu de ses collègues de la Nupes. Plus libre dans sa parole, moins dans les stratégies partisanes, il tente de remettre les classes populaires et moyennes au centre de la gauche. Quitte à parfois s’esseuler…le tout, alors qu'il rêve d'une coalition puissante.

Fabien Roussel : un nom connu de tous les Français depuis l’élection présidentielle et ce malgré un score de 2,28% au premier tour. Belle gueule, sympathie naturelle, un franc parler à l’ancienne, le patron des communistes n’aime pas pinailler : « Je ne vais pas commenter les attitudes des uns et des autres, de qui sert la main à qui à l’Assemblée. Moi je dis bonjour et au revoir à tout le monde ; il y a un minimum de courtoisie à avoir dans l’Assemblée que les Français ont voulu à leur image. » Il ajoute, las : « J’ai des distances avec des partis politiques à l’opposé de mes opinions, mais quand on siège ensemble, il faut un minimum de politesse. »

Pour lui, c’est simple : « Mon discours est axé sur deux points : le social et la sécurité des Français. Je veux tenir les deux bouts. » Tête de turc de certains militants LFI, vilipendé par d’autres pour ses propos allant à l’encontre du chef Mélenchon, Fabien Roussel continue son chemin, tout en voulant faire gagner la Nupes : « Je vais être clair : je souhaite que l’union des forces de gauche gagne, c’est-à-dire apporter les contributions les plus utiles, les plus constructives, que les gens vivent à la ville ou à la campagne. Car si cette alliance nous a permis de gagner des députés, nous n’avons pas gagné d’électeurs ; c’est tout le paradoxe de ce que nous avons réussi à faire. »

Passé les critiques adressées à son encontre, le communiste croit en cette coalition : « Cette alliance suscite un immense espoir et je souhaite qu’il se traduise en majorité. » Cela ne l’empêche pas de s’affirmer au sein d’un groupe composé en majorité de LFI : « Désolé si certains prennent mal les critiques, les avis, mais ils sont là pour faire progresser cette union et être majoritaire(...)


Lire la suite sur Paris Match