La Fédération Syntec accorde un congé pour arrêt naturel de grossesse à ses employé.es

Le regroupement de syndicats Syntec a signé un accord visant à proposer deux jours de congés pour les personnes subissant un arrêt naturel de grossesse dans les 22 semaines d’aménorrhée de leur grossesse.

C’est une première en France. Un regroupement de syndicats, la Syntec, a signé en décembre dernier, un accord prévoyant un congé de deux jours pour les personnes vivant un arrêt naturel de grossesse avant 22 semaines d’aménorrhée.

« Subir une interruption spontanée de grossesse est un évènement qui peut avoir des conséquences aussi bien physiques que psychologiques. C’est pourquoi, afin de mieux accompagner les salariés face à cette épreuve, les partenaires sociaux ont souhaité leur donner le droit de s’absenter quelques jours à l’occasion de sa survenance », stipule cet accord qui mentionne également que le ou la conjoint·e bénéficie aussi de ces deux jours de congés sous couvert d’être salarié·e pour une entreprise de la branche. Syntec regroupe cinq organisations professionnelles dans le numérique, l’ingénierie, le conseil, l’événementiel et la formation professionnelle.

200.000 femmes touchées chaque année

Cette courte période de congés est effective depuis le 13 décembre 2022, rémunérée, non-déductible des congés payés, et peut être accolée à un potentiel arrêt de travail. En mai dernier, l’entreprise Critizr annonçait elle aussi accorder une période de congés de cinq jours aux personnes concernées.

Anciennement appelé fausse-couche, en France, l’arrêt naturel de grossesse touche 200.000 femmes chaque année et une grossesse sur quatre se conclut par un arrêt naturel dans les 22 premières...

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