Fâcheux. Après la fermeture des bars à 22 heures, les Britanniques festoient dans la rue

Entré en vigueur jeudi 24 septembre, le couvre-feu imposé au secteur de la restauration crée des effets pervers, constate la presse. Chassés des établissements au même moment, les fêtards se retrouvent dans des métros bondés ou poursuivent la soirée grâce à des fêtes improvisées.

“Cette mesure rend les choses pires et ne résout rien.” Le couvre-feu imposé aux bars et aux restaurants britanniques plonge Joe Anderson dans l’incrédulité. Le week-end dernier, le maire de Liverpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, a assisté à la création d’attroupements et de fêtes improvisées dans les rues de sa ville dès la fermeture des débits de boissons, à 22 heures. Des scènes observées partout dans le pays, de Manchester à Londres en passant par Leeds, Newcastle, Bristol et York, où le journal The Press a qualifié les images postées sur les réseaux sociaux de “choquantes”.

D’après le Daily Mirror, “les métros et les trains de Londres se sont retrouvés bondés, remplis de fêtards cherchant à rentrer chez eux au même moment. En parallèle, les magasins, autorisés à vendre de l’alcool jusqu’à 23 heures, ont été pris d’assaut par des jeunes tentant de prolonger leur soirée”.

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Les potentiels effets pervers d’une telle mesure, entrée en vigueur jeudi 24 septembre, étaient pourtant connus, souligne Wales Online. À en croire la professeure Susan Michie, membre du groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement britannique citée par le site gallois, “les conséquences du couvre-feu sapent les bénéfices de soirées écourtées par

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