Extradition de Kim Dotcom : comment le roi du streaming a été envoyé au tapis

Kim Dotcom presque k.-o. Le fondateur du site de téléchargements illégal autrefois très populaire Megaupload a perdu un combat de 12 ans pour empêcher son expulsion de Nouvelle-Zélande vers les États-Unis, accusé de violation du droit d’auteur, de blanchiment d’argent et de racket.

Vendredi dernier, le ministre néo-zélandais de la Justice, Paul Goldsmith, a annoncé que Kim Schmitz, alias Kim Dotcom devait être extradé vers les États-Unis pour y être jugé, mettant ainsi un terme à une bataille juridique de longue haleine. Si aucune date n’a été fixée pour l’extradition, le ministre a indiqué que Dotcom aurait « un court laps de temps pour réfléchir et prendre conseil » sur cette décision.

Une perquisition spectaculaire à Auckland

« Ne vous inquiétez pas, j’ai un plan », a très vite rétorqué Dotcom sur X cette semaine, sans donner plus de détails. Toutefois, Ira Rothken, un membre de son équipe juridique, a laissé entendre qu’une demande de révision de cette décision des tribunaux néo-zélandais était en cours de préparation.

Pour comprendre cette folle saga, il faut remonter à 2012. Cette année-là, le patron du site de streaming est arrêté lors d’une perquisition spectaculaire dans sa maison d’Auckland en compagnie d’autres dirigeants de l’entreprise.

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Cette prise de vue télévisée montre l'extérieure du manoir de Kim Dotcom, lors de la perquisition de son domicile en janvier 2012. © AFP

175 millions de dolla...


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