Expulsions, légitime défense : Marine Le Pen entre « en guerre » contre l'islamisme

Marine Le Pen a réclamé une « législation de guerre » contre l'islamisme. 
Marine Le Pen a réclamé une « législation de guerre » contre l'islamisme.

Après le gouvernement et Les Républicains, c'est au tour du Rassemblement national de faire ses propositions pour lutter contre l'islam radical. Marine Le Pen a réclamé, lundi 19 octobre, une « législation de guerre » contre l'islamisme, qui s'inscrit à ses yeux dans une « stratégie de reconquête » républicaine et pas seulement « d'endiguement », après la décapitation d'un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet.

« L'islamisme est une idéologie belliqueuse dont le moyen de conquête est le terrorisme. Puisque le terrorisme est un acte de guerre, il exige une législation de guerre », a asséné la présidente du Rassemblement national dans une allocution solennelle au siège de son parti à Nanterre. « Face à une force organisée et déjà installée, prosélyte et conquérante, notre président n'a proposé qu'une insuffisante et anachronique stratégie d'endiguement. La situation appelle une stratégie de reconquête », qui repose « sur trois piliers : la restauration de l'État, la réaffirmation de la République, l'unité de la nation », a estimé la candidate à la présidentielle.

Quelques heures auparavant, Marine Le Pen s'était rendue à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour déposer une gerbe devant le collège de l'enseignant décapité vendredi. Aucun responsable du RN n'a participé aux manifestations dimanche en son hommage, estimant en avoir « un peu marre de la politique de la bougie ».

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