Exploration : trois astronautes européens à bord du Gateway et un sur la surface de la Lune
Il y a quelques jours, Thomas Pesquet a plaidé pour l’indépendance de l’Europe en matière de vols habités. Mais pour l’heure, l’Agence spatiale européenne (ESA) se focalise sur le programme Artemis de la Nasa. Cette semaine, lors de son Conseil, l’Agence spatiale européenne et la Nasa ont discuté de plusieurs sujets dont cette possibilité d’envoyer des astronautes européens à bord du Gateway et un autre fouler le sol lunaire. La Nasa, qui a ouvert son programme lunaire aux astronautes étrangers a déclaré qu'ils pourraient séjourner et voler à bord du Gateway, selon les contributions des pays partenaires. L’ESA, principal contributeur au Gateway, a donc négocié et obtenu trois places pour ses astronautes. En soi, il n’y a rien de nouveau. Cela fait plus de 18 mois que l’on sait que la participation européenne à Artemis lui permettra de négocier ces missions habitées. Là, cela devient contractuel.
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Pour séjourner à bord du Gateway, la principale monnaie d’échange est le module de service d’Orion qui assurera des fonctions essentielles telles que le système de propulsion pour amener les astronautes autour de la Lune, et fournira tout ce qui est nécessaire à la survie des astronautes. En s’engageant sur la fourniture de plusieurs modules de service, l’ESA obtient donc un accord qui lui permet d'avoir des Européens à bord du Gateway et une participation garantie à son utilisation à des fins de recherche scientifique, de développement technologique et de démonstration.
I want to thank @SenBillNelson and @Astro_Pam, whose support to expand even further the ESA–NASA cooperation is highly valued by @ESA & Europe alike. Their presence at Council this week is a decisive gesture in advocation for Europe’s strong role in multiple projects with @NASA. pic.twitter.com/aRILQmqfmh
— Josef Aschbacher (@AschbacherJosef) June 15, 2022
Un Européen ira-t-il bientôt fouler le sol...
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