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EXCLUSIF. Sarkozy-Kadhafi, les coulisses d'une machination

Sept ans après son déclenchement, l'affaire libyenne reste une énigme sans solution. Un scandale bizarre et labyrinthique où les accusations s'accumulent en se contredisant, où le vrai et le faux s'emmêlent jusqu'à se confondre. L'élection de Nicolas Sarkozy (en 2007) a-t-elle été financée par la dictature du colonel Kadhafi ? Rien n'a jamais permis de l'affirmer. L'ancien président a été mis en examen pour "corruption", plusieurs de ses anciens collaborateurs ont été poursuivis, d'innombrables recherches, perquisitions et interrogatoires ont été effectués, en France et à l'étranger.

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Avec le temps, les soupçons ont engendré le malaise : dans le monde politique, où le scandale ne fait plus guère réagir ; dans la presse, qui se contente d'en relater au minimum les étapes procédurales ; et jusqu'aux sommets de la hiérarchie judiciaire, où l'on redoute les conséquences d'un épilogue en forme de fiasco (comme cette semaine dans l'affaire Tapie). De nouveaux éléments recueillis par le JDD accréditent désormais la thèse d'une machination. Selon le récit circonstancié d'un témoin, l'intermédiaire libanais Ziad ­Takieddine, principal accusateur de Nicolas Sarkozy dans ce dossier (et lui-même mis en examen), était à la manœuvre dès le printemps 2012, quand le site Mediapart divulgua le document à l'origine de l'affaire. Il s'agissait en apparence d'une note des services libyens, rédigée en arabe sur pap...


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