EXCLUSIF. Emmanuel Macron sur la situation en Biélorussie : "Il est clair que Loukachenko doit partir"

Aucun président de la République ne s'était rendu dans les Pays baltes depuis Jacques Chirac en 2001. Mais parmi ces trois pays qui ont accédé à l'indépendance au lendemain de la chute du communisme en URSS, la Lituanie abrite depuis cet été une partie de l'opposition au régime du président biélorusse Loukachenko, dont sa cheffe Svetlana Tikhanovskaïa. Contrainte de quitter Minsk au lendemain de la proclamation des résultats d'une élection présidentielle qu'elle juge frauduleuse, elle a tenté ces dernières semaines d'obtenir l'appui des démocraties européennes et des Nations unies afin de faire fléchir le pouvoir et de garantir une transition pacifique. "Ce qui se passe en Biélorussie, c'est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n'arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s'accroche par la force, confie Emmanuel Macron au JDD. Il est clair que Loukachenko doit partir."

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Comment y parvenir? On estime à l'Élysée que, au-delà de la pression de la communauté internationale, une partie de la réponse se trouve au Kremlin. "La Russie a une relation de très grande proximité avec la ­Biélorussie, d'ailleurs la plupart des manifestants ne remettent pas ce lien en cause, souligne Emmanuel Macron. Il se trouve que j'ai parlé à Vladimir Poutine le 14 septembre, le jour où il recevait Loukachenko à Sotchi. Je lui ai dit que la Russie a un rôle à jouer, e...


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