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Excellence française : Duralex fait toujours la loi

Les verres réputés incassables ont fait sa réputation. Entre produits colorés et nomades, la marque se modernise.

Ils sont en vente dans le monde entier, de la boutique du Museum of Modern Art à New York jusqu’en Mongolie, où le « bol parisien » fait fureur. Daniel Craig, le 007 de « Skyfall », et Cate Blanchett dans « Blue Jasmine », de Woody Allen, ont été immortalisés avec, entre leurs mains, un de ces fameux verres made in Duralex. Et qui n’a pas grandi sans questionner son voisin de table à la cantine d’un « Devine quel âge j’ai ? ». Sans savoir qu’il n’est pas possible de dépasser les 48 ans : le numéro au fond des verres – de 1 à 48 donc – correspond à celui du moule dans lequel il a été fondu, rendant ainsi possible, en cas de défaut de fabrication, sa traçabilité.

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Voici plus de soixante-quinze ans que, dans l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin, est produite la vaisselle Duralex : 350 références, de l’assiette aux boîtes de conservation. Avec pour best-seller le verre Gigogne, rond, ou le Picardie à 7 facettes, qui, ensemble, représentent près d’un quart des ventes de la marque. Un procédé unique de verre trempé, appliqué pour la première fois au monde dans cette usine de la banlieue d’Orléans, rend ses produits 2,5 fois plus résistants que ceux de ses concurrents. Un savant mélange composé à 73 % de sable est fondu à 1 500 oC dans un seul four, qu’on éteint tous les douze ans, quand il faut le changer, et qui doit être nourri de jour comme de nuit. À sa sortie du four, le mélange tombe en petites boules de feu dans des moules avant d’être brutalement refroidi dans un tunnel : en une minute, l’objet passe de 650 degrés à 20 degrés. Ainsi, quand il se casse (ça arrive !), ce verre sodocalcique éclate en petits morceaux non coupants. Chaque jour, 200 000 verres sortent de cet(...)


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