Examens gynécologiques forcés au Qatar : les responsables seront poursuivis en justice

Une Française figure parmi les victimes des examens forcés. (Illustration)
Une Française figure parmi les victimes des examens forcés. (Illustration)

L'affaire pourrait ternir la réputation de Qatar Airways, voire du Qatar lui-même. Le pays du Golfe a annoncé, vendredi 30 octobre, que les responsables des examens gynécologiques forcés subis par des passagères à l'aéroport de Doha seraient poursuivis en justice, après une vague d'indignation à l'international. « Les responsables de ces violations et actions illégales ont été renvoyés devant le ministère public », a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

Des femmes à bord de 10 vols au départ de Doha ont été soumises à ces examens après la découverte d'un nouveau-né abandonné dans les toilettes de l'aéroport le 2 octobre. « Le Premier ministre et ministre de l'Intérieur a exprimé les excuses les plus sincères à certaines passagères qui ont subi les conséquences » des mesures prises pour retrouver la mère du nouveau-né, a souligné le gouvernement dans son communiqué.

Une Française parmi les victimes

La Nouvelle-Zélande a révélé qu'une de ses ressortissantes faisait partie des femmes ayant subi ces examens, qualifiant ces actes de « complètement inacceptables ». « Nous avons été extrêmement préoccupés en apprenant qu'une citoyenne néo-zélandaise était concernée par l'épouvantable incident impliquant des passagères sur plusieurs vols de Qatar Airways », a déclaré le ministère des Affaires étrangères du pays dans un communiqué jeudi soir. « Cet acte est complètement inacceptable » a-t-il ajouté.

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