Ex-président de l'OL, Santiago Cucci échappe à des coups de couteau, son agresseur condamné
"Sans faire du droit fictionnel, on aurait pu imaginer que cela aurait pu être beaucoup plus grave." C'est ce qu'a indiqué Me Antoine Tugas, l'avocat de Santiago Cucci, lundi 9 septembre, devant le tribunal de Bayonne, relate France Beu Pays Basque.
L'éphémère président exécutif de l'OL s'est constitué partie civile devant la chambre correctionnelle dans le cadre du procès d'un homme de 22 ans, qui avait tenté de l'agresser avec un couteau.
L'affaire remonte au 29 juillet. Au milieu de la nuit, un véhicule circule à vive allure. Il est pris en chasse par les forces de l'ordre. Une herse est posée pour l'intercepter mais le conducteur, sans permis, l'évite et finit par semer la police après avoir emprunté un rond-point en sens inverse et grillé des feux.
"Je suis très en colère"
Sous l'emprise de l'alcool et de la cocaïne, l'homme se rend chez sa petite amie, la réveille violemment et détruit son téléphone, rapportent nos confrères. En fin de matinée, il prend la voiture de sa mère et roule en direction d'Ascain (Pyrénées-Atlantiques). Il percute une voiture dans laquelle se trouve un couple et son fils de 13 ans. La situation se tend et l'individu exhibe un couteau doté d'une lame de 21 cm. C'est alors qu'intervient Santiago Cucci.
De retour dans le Pays Basque, l'ex-président de l'OL circulait à vélo dans le secteur. "J'ai vu une dame qui se faisait frapper par un homme devant plusieurs personnes", a déclaré Santiago Cucci durant le procès.
Bientôt, le jeune homme essaie de s'en prendre au Basque, venu s'interposer, mais ignore que ce dernier maîtrise différents arts martiaux. "J'ai esquivé plusieurs coups, mais je suis très en colère, car personne ne m'a aidé alors qu'il y avait beaucoup de monde autour de moi", a-t-il insisté.
Finalement, après avoir pris la fuite, l'agresseur a pu être appréhendé par les gendarmes, non sans outrages, insultes et crachats. Le tribunal de Bayonne l'a condamné à deux ans et demi de prison ferme, une peine plus importante que celle requise à son encontre.