Un ex-ingénieur d’ArcelorMittal condamné pour voyeurisme aggravé

Plus de 100.000 photos de ses collègues espionnées aux toilettes : le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) a condamné tard mardi soir un ancien ingénieur d'ArcelorMittal à trois années de suivi socio judiciaire, avec obligation de se soigner. Conformément aux réquisitions du parquet, l'homme né en 1978 a aussi fait l'objet d'une obligation d'indemniser ses victimes et d'une inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Cet ex-cadre en poste sur le site sidérurgique de Gandrange - licencié depuis – était poursuivi pour atteinte à l'intimité de la vie privée, voyeurisme aggravé et détention d'images à caractère pédopornographique, la plupart de ces infractions ayant été commises sur son lieu de travail.

L'affaire démarre en juin 2021, lorsqu'une salariée donne l'alerte à propos d'un trou percé dans le mur des toilettes des femmes. Le trou est bouché et du plexiglas installé en bas des portes. Mais trois mois plus tard, une autre salariée rapporte avoir vu un smartphone brandi au-dessus de la porte. Les soupçons se tournent vers l'ingénieur Florent C., qui a déjà fait l’objet d’une mise à pied pour avoir téléchargé sur son lieu de travail des films pornographiques en 2018. Dans son ordinateur professionnel, on découvre 50 Giga de photos et de vidéos de femmes en train d'uriner dans les toilettes de l'entreprise, soit précisément 107.577 photos et 206 vidéos.

Lors d’une perquisition à son domicile, d’autres photos et vidéos de femmes prises à leur insu sur ses (...)

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