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Evacuation violente de la fac de Montpellier : le doyen a démissionné

Manifestations d'étudiants vendredi devant la préfecture au lendemain des violences à la fac de droit.

Plusieurs personnes ont été blessées (dont trois hospitalisées) dans la nuit de jeudi à vendredi lors de l'agression des occupants de la faculté de droit par un groupe d'homme cagoulés armés de bâtons et de tasers. L’inspection générale de l’Education nationale et de la recherche a été saisie.

Jeudi soir, à Montpellier, la journée de mobilisation contre le Plan étudiants se termine par l’occupation d’un amphithéâtre de la fac de droit et de sciences politiques, sise rue de l’Ecole-Mage, en plein cœur de la vieille ville. En début d’après-midi avait commencé une assemblée générale, selon un communiqué de l’union syndicale Solidaires. L’AG s’est officiellement terminée vers 17 heures. Mais l’occupation a continué.

Que s’est-il passé dans la soirée ?

L’établissement est toujours occupé. Entre 23 heures et minuit, une bande d’individus armés de bouts de bois et de tasers – qui envoient des décharges électriques – font irruption par la porte haute de l’amphi. Plusieurs sont cagoulés. Dans de nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on les voit agresser les occupants de l’amphi pour les déloger.

On peut par ailleurs voir dans les vidéos des hommes en rouge, qui seraient les agents en charge de la sécurité incendie. On ne les voit à aucun moment s’interposer. Contactée, l’université explique qu’ils «assuraient l’évacuation de la faculté».

Libération a recueilli le témoignage de plusieurs personnes présentes au moment des faits. Celui de Marie (1) d’abord : «Des étudiants en droit contestaient la légitimité de l’occupation», à laquelle participaient des personnes extérieures à l’université. Selon elle, «vers 23 heures-minuit», plusieurs étudiants arrivent en haut de l’amphi : «Ils commencent à nous compter. Après ils sont sortis de l’amphi. […] Tout à coup, un mec est entré.Il y avait plusieurs gars, le premier qui est entré n’était pas cagoulé, c’était une armoire à glace. Le deuxième était plus jeune, il avait dans sa main une planche de palette avec des (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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