Publicité

Européennes : Mélenchon prédit une «gauche non gouvernementale» devant le PS

Jean-Luc Mélenchon avec Olivier Besancenot (NPA) et Pierre Laurent (PCF), samedi 12 avril à Paris, lors de la manifestation contre les mesures d'austérité du gouvernement Valls.

Le coprésident du Parti de gauche compte sur les divergences au sein du Parti socialiste.

Jean-Luc Mélenchon est sûr de lui. Pour le coprésident du Parti de gauche, le soir des élections européennes, «l’important sera de voir de combien le total de la gauche non gouvernementale (Front de gauche, EE-LV, NPA…) va dépasser le PS. Pour moi, les députés socialistes devront choisir entre la ligne Valls et la ligne de rupture avec cette politique», a-t-il déclaré dans un entretien publié par Marianne et daté de vendredi.

«Et puis il y a aussi un enjeu national. […] En France, spécialement, ce vote peut donner une mise en panne du régime très féconde. L’échec qui frapperait le nouveau gouvernement viendra après le désastre électoral qu’il est censé effacer. A peine créé, il est déjà lourdement affaibli par le départ des ministres verts. Et au premier vote de l’Assemblée, il se produit un événement jamais vu depuis 1962 : 11 députés du parti majoritaire refusent la confiance ainsi que la moitié du groupe parlementaire écologiste, qui soutenait le précédent gouvernement», a-t-il développé.

«On m’objectera qu’il y a des sondages favorables à Valls. En fait, ils contiennent son arrêt de mort politique. Pourquoi ? La majorité des gens qui se déclarent satisfaits du Premier ministre sont de droite. Il suffit de les convoquer aux urnes, ils voteront pour Sarkozy et non pour sa copie !» selon Mélenchon. Quant à François Hollande, «on découvre qu’il n’y a que 2% qui sont "très satisfaits" de lui. On voit bien qu’on atteint un étiage de fragilité absolue du système. Il ne tient que si la droite et le Medef sous-traitent le "sale boulot" au PS et si les députés socialistes acceptent de le faire.»

Contre le «monstre transatlantique»

Avec ce scrutin européen, «tout peut changer. Nous allons élire des députés européens et ces derniers voteront pour ou contre le traité transatlantique [de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE, ndlr]. C’est là l’enjeu crucial du (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Carrières longues : Désir a la mémoire courte
Le PS fera campagne pour «changer les critères de Maastricht»
Copé dénonce l'absence de «courage politique» des mesures annoncées par Valls
Valls : l’effort de 50 milliards n’est «pas un plan d’austérité»
Baisse des dépenses des collectivités locales : l'autre pacte