Pour les européennes, EE-LV rejoue la carte citoyenne

Ile-de-France regional council vice-president Emmanuelle Cosse (L) listens to Pascal Durand, outgoing national secretary of the EELV (Europe Ecologie Les Verts) during the party congress in the northwestern town of Caen, on November 30, 2013. AFP PHOTO / CHARLY TRIBALLEAU

Les écologistes, qui ont lancé lundi leur campagne en Ile-de-France, veulent un débat qui sorte des frontières hexagonales.

Pour les écologistes, c’est une nouvelle campagne qui commence. Pascal Durand l’explique d’entrée : «Nous ne lançons la campagne qu’aujourd’hui parce que nous ne voulions pas être pollués par les municipales.» Ce lundi, les écologistes présentaient à Paris leur liste en Ile-de-France. La matinée devait débuter avec un vol dans le Ballon de Paris, qui mesure la qualité de l’air, mais «l’attraction» a été annulée pour cause de vent trop violent. Les principaux candidats ont donc exposé leurs ambitions sur une péniche près du parc André-Citroën. Pascal Durand, tête de liste francilienne, craint que les autres partis n’axent le débat que sur des sujets nationaux, «mais on parlera d’Europe, d’écologie. On ne se laissera pas détourner de notre objectif», assure, déterminé l’ex-secrétaire national du parti.

Emmanuelle Cosse, l’actuelle patronne des Verts qui a succédé à Pascal Durand, abonde, «si on refuse le débat politique sur les européennes, on enlève un pan entier de la discussion politique.»

Au lendemain du conseil fédéral sous tension où la question de la participation d’EE-LV à la majorité gouvernementale a été posée, les écologistes veulent parler d'autre chose. Interrogée sur les relations avec les socialistes au niveau européen, Emmanuelle Cosse prend ses distances et répond avec fermeté : «Europe Ecologie est autonome au Parlement. Les socialistes prennent d’ailleurs des positions, accepte des renoncements que nous ne cautionnons pas. Ça a été le cas notamment au sujet de la pêche en eau profonde, qui n’a finalement pas été interdite.»

«Une diversité de combats»

En 2009 et avec le score surprise de 20,86% des voix en Ile-de-France, le parti avait envoyé quatre députés franciliens au parlement de Strasbourg. Cette fois, Pascal Durand vise cinq élus, «on va essayer de faire encore mieux!», lance-t-il, combatif.

A ses côtés, Eva Joly (député (...)

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