En Europe, un 1er-Mai sous le signe de la solidarité avec l’Ukraine
À Rome, le grand concert organisé par les organisations syndicales ce 1er mai pour la Fête du travail sur la Piazza San Giovanni avait pour titre : “Agir pour la paix”. Il devait être ouvert par Kateryna Pavlenko, la chanteuse de Go_A, qui a représenté l’Ukraine au concours Eurovision de la chanson à Rotterdam en 2021, rapporte le quotidien La Repubblica.
En Italie, c’est à Assise, “une ville qui a souvent accueilli des manifestations pour la paix”, que les trois grands syndicats italiens organisaient leur principal rassemblement. “Agir pour la paix” était mot d’ordre choisi cette année. “C’est un 1er-Mai d’engagement social et civil pour la paix et le travail”, a déclaré la responsable du syndicat CISL, Daniela Fumarola.
“Paix, liberté, solidarité”
A Franfort, en Allemagne, on a pu voir ce dimanche, selon le site de la Deutsche Welle, des dizaines de sympathisants du parti de gauche Die Linke défiler derrière une banderole proclamant “Arrêtez la guerre ! ”.
En Suisse, le 1er-Mai était placé sous le slogan “Paix, liberté, solidarité”, explique le quotidien en ligne Heidi. news. À Zurich, où 12 000 manifestants avaient répondu à l’appel des syndicats, la guerre en Ukraine a été au centre des discours et des slogans, “les militants syndicaux appelant la Suisse à faire son maximum pour soutenir la population civile ukrainienne et pour qu’elle soit une terre d’accueil pour les réfugiés”.
“La guerre confronte à l’horreur absolue des millions de femmes, d’hommes et d’enfants. Nous y répondons par un engagement sans réserve, en Suisse et sur le plan international”, a fait savoir l’Union syndicale suisse (USS). Et l’autre grande organisation syndicale du pays, Syna, a tenu à insister sur le sort des réfugiés ukrainiens pour qu’ils soient rapidement intégrés sur le marché du travail, “que leurs emplois correspondent à leurs qualifications et soient équitablement rémunérés” .
En Espagne également, où des rassemblements importants ont eu lieu notamment à Madrid et Barcelone, les organisations syndicales ont tenu à affirmer leur solidarité avec le peuple ukrainien en dénonçant “la guerre criminelle” et ses conséquences pour les travailleurs, rapporte le site 24.Horas.
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