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Européennes : l'insoumise Charlotte Girard lâche l'affaire

Charlotte Girard et Jean-Luc Mélenchon, à Paris, le 21 novembre 2017.

Pressentie pour mener la liste, la coresponsable de l’Avenir en commun, le livre-programme de La France insoumise, a décidé de ne pas être en position éligible lors des élections européennes de mai. Elle met en avant des contraintes personnelles et professionnelles.

La rumeur circulait. Jeudi matin, l'info est tombée sur Facebook : Charlotte Girard, pressentie pour mener la liste de La France insoumise (LFI) aux européennes, se retire. Elle écrit : «Il m’est apparu que les conditions d’organisation dans lesquelles nous évoluons rendent incompatibles une campagne tout comme un mandat de député européen – au niveau où je voudrais les mener – avec mes contraintes personnelles, familiales et professionnelles.» Les députés et les dirigeants du mouvement ne sont pas tombés de leur chaise. Ils étaient au courant depuis des semaines.

Dans un premier temps, elle devait annoncer sa décision lors de la publication de la liste des candidats, à la fin du mois de novembre, voire début décembre. Finalement, elle a accéléré les choses. La coresponsable de l’Avenir en commun, le livre-programme de LFI, a tenu à ajouter : «Je précise qu’elle n’a pas de lien avec les violences que nous avons subies en tant que mouvement ces dernières semaines. De sorte que je ne me désolidarise aucunement de La France insoumise qui demeure le mouvement politique au sein duquel j’ai décidé d’agir. Je continuerai à mener mes activités au sein du secteur programme à proportion de ma disponibilité.» La précision n’est pas anodine.

«Trop viril»

Charlotte Girard, qui a ouvertement critiqué le rôle de Sophia Chikirou au sein du mouvement, est en retrait depuis cet été. Pas un mot à la presse, aucune apparition avec les dirigeants LFI. Et durant les déboires judiciaires du mouvement et l’épisode des perquisitions, elle s’est tenue à distance. Une attitude remarquée. Certains évoquent un «malaise» avec la stratégie et le fonctionnement du mouvement. Un député insoumis tempère : «Elle ne claque pas la porte, (...)

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