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Etudiante violée : l'Inde annule les festivités du Nouvel An

Manifestation New Delhi

Les forces armées indiennes ont annulé lundi 31 décembre leurs festivités du Nouvel An, traduisant par ce geste symbolique la tristesse qui s'est emparée du pays depuis la mort d'une étudiante en médecine violée dans un autobus il y a deux semaines.

Des boîtes de nuit, mais également des hommes politiques ou de simples citoyens ont décidé de ne pas accompagner le passage à la nouvelle année par des manifestations de joie en mémoire de la jeune femme de 23 ans décédée des suites de ses blessures dans un hôpital de Singapour.

Cet événement tragique a provoqué de nombreuses manifestations et ouvert un débat national sur les violences faites aux femmes, révélant de profondes lignes de fracture dans la société indienne. Cette dernière, en rapide transformation sous l'effet d'une urbanisation accélérée, doit composer avec des traditions patriarcales encore vivaces.

Des manifestations avaient été dispersées à la veille de Noël à New Delhi mais des habitants ont commencé à se rassembler lundi pour une veillée funèbre dans la capitale et ils devraient être rejoints par d'autres dans la soirée.

Vague d'indignation

"Il n'y aura pas de célébrations pour le Nouvel An. Il y aura des illuminations à 18h puis le club fermera ses portes", a dit Rajiv Hora, secrétaire du Delhi Golf Club dans le centre de la ville.

Le club de la presse indienne et le Parti du Congrès au pouvoir ont annulé toutes leurs festivités ainsi que le Gymnakha Club, organisation privée connue pour ces célébrations de fin d'année somptuaires.

Un porte-parole du ministère de la Défense a précisé que les (...)

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