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Selon une étude, vivre près des arbres aiderait à prévenir les dommages liés à la pollution

Garden near Hua Shan Hospital in Shanghai

Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que les vaisseaux sanguins des personnes vivant dans des zones plus boisées fonctionneraient mieux.

Aux États-Unis, des chercheurs de l'Université de Louisville ont voulu savoir comment compenser les effets négatifs de la pollution atmosphérique sur les vaisseaux sanguins. Grâce à leur recherche, ils ont constaté que vivre à proximité d'une végétation verte abondante pourrait être une bonne solution. Cette étude a été menée par Aruni Bhatnagar, professeur de médecine et directeur de l'UofL Christina Lee Brown Envirome Institute. Les conclusions ont été publiées dans l'American Journal of Physiology-Heart and Circulatory Physiology.

Les auteurs ont exploré les relations entre la verdure, la pollution de l'air et la rigidité artérielle et ont trouvé une corrélation similaire entre l'indice de végétation et le revenu moyen des ménages. Dans cette étude, les chercheurs ont examiné la rigidité artérielle des volontaires adultes souffrant de maladies comme l'obésité, l'hypertension artérielle, le diabète et un taux de cholestérol élevé. “Bien que nous sachions depuis longtemps que l'exposition à la pollution atmosphérique a des effets néfastes sur nos vaisseaux sanguins, cette étude montre que ceux qui vivent dans des quartiers plus verts peuvent être moins touchés. Par conséquent, un moyen de prévenir les effets néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé peut être de rendre les quartiers plus verts”, note l’étude.

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Des espaces verts “propices à la santé vasculaire”

Pour cette recherche, les scientifiques ont utilisé les données environnementales des lieux de vie des participants. Ainsi, ils ont notamment pris en compte l’indice de végétation et le niveau d’ozone. Dans le détail, les chercheurs ont constaté que quand les niveaux de particule et d’ozone étaient élevés, les participants avaient des niveaux plus élevés de rigidité artérielle. Toutefois, ceux qui vivaient dans des zones plus boisées avaient une meilleure fonction des vaisseaux sanguins.

Selon les chercheurs, les arbres et les végétaux compensent le dysfonctionnement vasculaire causé par la pollution de l'air. “Ces résultats indiquent que vivre dans des espaces verts peut être propice à la santé vasculaire et que les effets [favorables] de la verdure peuvent être attribuables, en partie, à une exposition atténuée aux polluants atmosphériques tels que [les particules] et l'ozone”, a résumé Daniel Riggs , Biostatisticien de l'UofL et premier auteur de l'étude.

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