Etats-Unis: Trump quitte la Maison Blanche sur un dernier sondage défavorable

Le président Donald Trump lors d'une visite à Alamo (Texas), le 12 janvier 2021 - MANDEL NGAN © 2019 AFP
Le président Donald Trump lors d'une visite à Alamo (Texas), le 12 janvier 2021 - MANDEL NGAN © 2019 AFP

La cote de Donald Trump est au plus bas, après un mandat qui a profondément divisé les Américains. Le milliardaire quitte la Maison Blanche sur un ultime sondage défavorable, avec 34% de bonnes opinions sur son action, selon une enquête de l'institut Gallup publiée lundi et menée entre le 4 et le 15 janvier auprès de 1023 personnes.

Plusieurs fois en 2017, le président sortant avait atteint un plancher à 35% d'opinions favorables, notamment après les violences meurtrières lors d'un rassemblement, à l'été, de l'extrême-droite américaine à Charlottesville, en Virginie. L'institut Gallup, qui mesure depuis 1938 la popularité des hôtes de la Maison Blanche au long de leurs mandats, souligne que Donald Trump est le seul à n'avoir jamais atteint la barre des 50% d'opinions favorables sur son travail.

Donald Trump a ainsi démarré sa présidence avec 45% de satisfaction, avant d'atteindre 49% début 2020, et 46% avant l'élection du 3 novembre. Mais son refus de reconnaître sa défaite, ses tentatives de faire invalider le résultat du scrutin et l'assaut de ses partisans contre le Congrès le 6 janvier, sans oublier le bilan de la pandémie de coronavirus, ont contribué à l'érosion de sa cote de popularité ces derniers mois.

La pire cote parmi tous les présidents sortants

Sur la durée, Donald Trump quitte ses fonctions avec une popularité moyenne de 41%, la pire cote parmi tous les présidents sortants, selon Gallup, qui mesure cet indicateur depuis Harry Truman, le chef de l'Etat américain le moins populaire jusqu'ici (45,4% de 1945 à 1953).

Autre enseignement, Donald Trump laisse un pays profondément divisé entre ses partisans et ses opposants. Dans ce dernier sondage, 82% des républicains approuvent son action quand ils ne sont que 4% chez les démocrates et 30% pour les électeurs indépendants.

Pour Gallup, sa défaite à la présidentielle s'explique en partie par son incapacité à rassembler au-delà de sa base électorale, considérant que moins d'un électeur américain sur trois s'identifie au parti républicain et qu'une majorité d'indépendants se sent proche du parti démocrate.

Article original publié sur BFMTV.com