Publicité

ETATS-UNIS. La métamorphose d’Hillary Clinton

Hillary Clinton

Longtemps, elle a été la mal-aimée. Trop ambitieuse, trop autoritaire, trop puissante à la Maison Blanche, l’ex First Lady a eu beau soutenir vaillamment son coureur de jupons de mari durant l’affaire Lewinsky et tenter de couvrir ses frasques, elle a eu bien du mal à gagner le cœur des Américains. Sa titanesque réforme de santé s’est soldée par un fiasco. Pour les républicains, la First Lady est alors la virago gauchiste par excellence, une "socialiste", comme ils disaient avec mépris, qui ne sait pas rester à sa place de "première épouse", et milite, horreur, en faveur de l’avortement.

Quant aux démocrates, ils ne savent pas trop quoi en penser. Qui est elle, cette diplômé de Yale aux dents qui semblent rayer le plancher ? Une opportuniste ou une femme de convictions ? Intelligente, déterminée, compétente, oui, sans aucun doute. Mais est-elle "aimable" ? Elle n’a ni le charme, ni le charisme de Bill. Dans cet univers politique éminemment affectif, elle n’a jamais su, un peu comme Mitt Romney, se faire "aimer" de son propre camp et elle en a longtemps payé le prix. Son âpre campagne contre Barack Obama durant les primaires démocrates pour la course aux présidentielles de 2008, n’a rien arrangé. Oui, Hillary Rodham Clinton revient de loin.

Devenue "cool" contre toute attente

Nommée secrétaire d’Etat des Etats-Unis en 2008, à 61 ans, l’épouse de Bill va occuper le poste le plus exposé, le plus sensible et le plus important de l’équipe du président fraîchement élu. Et elle va réellement s’y révéler. Elle se dégage de l’ombre tutélaire de Bill, sillonne de bout en bout la planète, visite 112 pays, participe (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

ETATS-UNIS. La métamorphose d’Hillary Clinton
Hillary Clinton veut contrer Al-Qaïda sur Twitter
ETATS-UNIS. Hillary Clinton se remet au travail
Le "mystère" Hillary Clinton affole la machine à rumeurs
ETATS-UNIS. John Kerry succède à Hillary Clinton