Les Etats-Unis font un pas pour aider les rebelles syriens

Des soldats de l'armée syrienne lors de combats avec des rebelles près de la ligne de démarcation avec Israël, le 1er septembre 2014 sur le plateau du Golan.

La Chambre de représentants a voté le soutien au premier volet du plan d'Obama pour contrer l'Etat islamique.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a voté mercredi en faveur d’un plan d’aide aux rebelles syriens modérés qui doit encore être approuvé par le Sénat, premier volet de la stratégie de Barack Obama contre le groupe Etat islamique (EI).

Les représentants ont adopté la mesure, sous la forme d’un amendement à une loi de finances, par 273 voix contre 156. De nombreux parlementaires des deux partis ont voté contre, dont 40% des démocrates, signe que le Congrès est loin d’être uni derrière le président américain dans la guerre contre l’EI.

La loi de finances ainsi amendée devait faire l’objet d’un vote plus tard mercredi, et le Sénat votera d’ici la fin de la semaine, voire dès jeudi.cLe plan approuvé par la Chambre ne donne pas carte blanche au Pentagone pour équiper et entraîner les rebelles syriens. Il impose à l’administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants formés, la sélection des groupes syriens bénéficiaires de l’aide, et l’utilisation des armes et équipements livrés.cIl n’inclut pas de crédits supplémentaires pour financer l’opération. Et clarifie qu’il ne constitue en aucun cas une autorisation pour le déploiement de soldats dans le conflit.

Les républicains ont sciemment fixé une date de péremption au 11 décembre, afin de forcer l’administration Obama à revenir devant le Congrès d’ici là pour clarifier sa stratégie contre l’EI. Beaucoup estiment que Barack Obama n’a pas de plan B, au cas où les rebelles syriens ne parviennent pas à prendre l’avantage sur l’EI sur le terrain. Et s’inquiètent que l’entraînement des rebelles prendra de toute façon plusieurs années.

Des élus veulent aussi forcer la main de Barack Obama en votant une autorisation formelle de recours à la force militaire pour limiter dans le temps toute opération américaine, et inscrire noir sur blanc que les (...)

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