États-Unis : elle tue sa fille de 17 coups de couteau "sur ordre de Bob l'éponge"

Une Américaine âgée de 23 ans a été condamnée à la prison à perpétuité pour le meurtre particulièrement violent de sa fille de 3 ans.

Un déchaînement de violence apparemment inspiré... par le héros d'un dessin animé pour enfants. Une habitante de l'État du Michigan (États-Unis) a récemment été condamnée à passer le restant de ses jours en prison, après avoir été jugée coupable du meurtre de sa fille de 3 ans, commis en septembre 2021.

Comme le relate le Daily Star, la jeune femme avait été arrêtée après que son frère eut découvert, en lui rendant visite, "un sac poubelle avec un pied d'enfant qui dépassait". La police avait ensuite retrouvé le cadavre d'une petite fille poignardée de 17 coups de couteaux.

Des hallucinations "dues au sevrage de l'héroïne"

La police avait rapidement identifié la victime comme étant la fille de l'occupante de l'appartement. Cette dernière, qui souffrait de troubles mentaux et d'addiction à l'héroïne, avait fui les lieux mais fut finalement arrêtée quelques heures plus tard.

Mise en cause par les différents éléments recueillis par les enquêteurs, la maman expliquera plus tard avoir commis ce crime dans un état second. "Elle m'a dit qu'elle ne se souvenait pas des détails de ce qui était arrivé à sa fille, qu'elle avait des hallucinations dues au sevrage de l'héroïne et qu'elle n'avait pas dormi pendant environ deux semaines", a détaillé Ryan Eberline, du service de protection de l'enfance, au cours du procès qui s'est tenu il y a quelques semaines.

Elle exprime de profonds remords au cours de son procès

"Elle avait des hallucinations provenant de la télévision, on lui avait demandé d'ôter la vie à sa fille, sans quoi elle se serait elle-même tuée", poursuit l'enquêteur. Plus précisément, la jeune femme aurait, dans son délire, reçu ces ordres glaçants de Bob l'éponge, le célèbre héros de l'inoffensif cartoon éponyme.

Au cours de son procès, la jeune femme a reconnu qu'à l'époque du meurtre, elle ne prenait plus les médicaments qui lui étaient prescrits pour soigner ses troubles mentaux, mais aussi qu'elle avait consommé des "substances illicites" dans les heures précédant le drame. Après avoir exprimé de profonds "remords" devant les juges ("Je veux que chacun sache que chaque jour, je souhaite prendre la place de ma fille"), l'accusée a finalement été condamnée à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.

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