États-Unis: ces anti-Trump devenus des parias au Parti républicain
- Oops !Une erreur est survenue.Veuillez réessayer plus tard.
- Donald TrumpPrésident des États-Unis de 2017 à 2021
Avec le début des auditions publiques de la commission d’enquête sur l’assaut du Capitole, les projecteurs seront de nouveau braqués sur les quelques élus républicains qui, à l’époque, avaient voté en faveur d’une procédure d’« impeachement » contre le président Donald Trump, accusé d’incitation à la violence.
Ils étaient dix (sur 211 républicains de la Chambre des représentants) à se dresser publiquement contre l’ancien président, six se représentent à nouveau lors des élections de mi-mandat et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont dû payer un lourd tribut politique pour leur comportement.
Menaces de mort, accusations de trahison et mise à l’écart au sein du Parti républicain, les six élus dissidents sont devenus des parias à Washington et dans leurs circonscriptions. À une exception près, ils sont tous confrontés à des challengers, soutenus par Donald Trump lors des primaires républicaines. C’est le cas de Peter Meijer dans le Michigan. Le jeune élu a dû s’acheter un gilet pare-balles après avoir reçu de nombreuses menaces de mort.
Harcèlement, menaces
Une autre élue conservatrice a osé affronter le président au nom des principes démocratiques : Jaime Herrera Beutler. Elle a fait objet d’une motion de censure et ses opposants ont longuement manifesté devant sa permanence électorale. Sans parler du fait qu’elle a même reçu des menaces d’une collègue au Congrès, la députée d’extrême droite Marjorie Taylor Greene.